Après la Belle au Bois dormant, mi-novembre, le théâtre national de Chaillot accueille une deuxième princesse de conte jusqu’à ce week-end : « Blanche-Neige », chorégraphiée par Angelin Preljocaj et que j’avais loupée l’an dernier…
À la sortie du théâtre, hier soir, j’envisageais de n’offrir pour tout billet à ce blog que ce qui m’a empli la tête toute la soirée : « Waaouh ! ». Mais je sens que vous seriez déçus…
Pour éventuellement peut-être avoir un aperçu lointain de cette merveille, commencez par oublier Walt Disney : point de petits oiseaux qui gazouillent, point de ruban dans les cheveux, point de Prince qui un jour viendra, point de nain râleur ici ! La robe de Blanche-Neige n’était même pas noire et jaune avec des manches bouffantes bleues comme mon déguisement de quand j’étais petite…
Au lieu de cela, Blanche-Neige est japonaise, le Prince (fort charmant, d’ailleurs) à moitié mexicain et les nains acrobates. La musique de Gustav Mahler est poignante (mais j’adore Mahler, il est donc possible que je ne sois pas tout à fait impartiale) et s’accorde tout à fait aux ballets et aux costumes de Jean-Paul Gaultier (avec le bémol du prince : malgré ses origines, le type « toreador » détonnait, je trouve). Les décors sont sublimes de simplicité. Est-ce la peine d’en rajouter ?
Je crois que vous l’avez compris : j’ai enfin trouvé la machine à remonter le temps…
Ce spectacle : Waouuuuh, comme tu le dis. C’était mon coup de cœur de l’année dernière ! 🙂
[…] mille ans de calme » sera mon coup de cœur de l’année comme l’avait été le « Blanche Neige » du même auteur l’an dernier, mais il est certain qu’il occupera une place de choix. […]